Trafic organique et algorithme Google
La vitesse de chargement des applications Internet sur mobiles est l’un des critères essentiels de leur succès via leur trafic. C’est en tout cas ce que semble indiquer Google, qui s’efforce depuis quelque temps de rendre ses applications natives dans les téléphones portables plutôt que de faire passer les internautes mobiles par un navigateur Internet – c’est par exemple le cas de l’iPhone qui intégre une version modifiée de Google Maps, ainsi qu’une version de Gmail native à l’iPhone.
L’enjeu pour les fournisseurs de services est donc de retravailler les applications pour les rendre plus légères et ainsi améliorer l’expérience utilisateur…donc le temps passé par les internautes nomades sur les applications.
Voici un graphique proposé par Google qui montre clairement l’influence du temps de chargement sur l’activité d’un internaute sur un iPhone. Une fois les problèmes de lenteur corrigés sur Gmail, la durée d’utilisation du trafic organique est montée en flèche.
Ce phénomène reste naturellement valable pour toute application Internet, mais l’est encore plus lorsqu’il s’agit du surf sur un mobile. Cela devrait pousser l’ensemble des acteurs à proposer des applications customisées pour chaque type de téléphone / smartphone, et si possible en mode natif. Les ingénieurs de chez Google n’en ont pas cru leurs yeux. Le moteur de recherche reçoit 50 fois plus de trafic naturel sur Google Mobile en provenance de l’iPhone que n’importe quel autre téléphone / smartphone.
Particulièrement impressionnant lorsque l’on sait que l’iPhone ne représente que 0.4% du marche des combinés mobiles.
“Nous pensions tout d’abord qu’il s’agissait d’une erreur avant que nos ingénieurs analysent une nouvelle fois les logs des serveurs”, a déclaré au Financial Time le directeur des Operations Mobile chez Google.
Apple et les iPhones-like pourraient ainsi considérablement booster le trafic organique Google sur mobile en améliorant l’expérience utilisateur qui faisait défaut aux périphériques portables.